Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Mathilde Panot à l’Assemblée nationale, à Paris le 5 février 2025. JULIEN DE ROSA / AFP La cheffe des députés La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a déclaré jeudi 6 février qu’elle n’avait pas l’intention de présenter des excuses à Olivier Faure après le tollé suscité à gauche par un montage relayé par LFI sur X mettant sur le même plan Marine Le Pen et le premier secrétaire du Parti socialiste pour avoir refusé de censurer François Bayrou sur le budget, avec en légende « Les nouvelles alliances ». « Je ferai des excuses à Olivier Faure lorsqu’il aura fait des excuses pour avoir fait passer un budget aussi violent que celui-ci », a annoncé Mathilde Panot sur BFM-TV/RMC. « Viendra sans doute le moment des excuses », avait réagi Olivier Faure sur le réseau social X. Bien que ce visuel ait été relayé (et supprimé depuis) sur le compte X du groupe LFI à l’Assemblée, Mme Panot a assuré que ce n’était pas « un visuel officiel ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nouveau Front populaire : après l’échec de la censure, les tensions entre le PS et LFI montent d’un cran Lire plus tard « Une grave faute » « Nous n’avons jamais mis d’équivalence entre le Parti socialiste et l’extrême droite du Rassemblement national. Ils n’ont absolument rien en commun », a-t-elle répété. Mais « il y a une responsabilité commune du Rassemblement national et du Parti socialiste » pour avoir « sauvé le gouvernement » et laissé passer un budget de « violence sociale », a-t-elle maintenu. Ce visuel a suscité des réactions indignées dans l’ensemble de la gauche. « Totalement dingue politiquement », pour l’ex-LFI, Alexis Corbière. « Une campagne ignoble », pour le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse. Pour le député socialiste Jérôme Guedj, « il n’y aura plus jamais d’alliance entre le PS et LFI », à la suite de la publication de ce visuel. « C’est une grave faute de le faire parce que cela banalise l’extrême droite et ça fait tomber les digues », a également regretté la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Lire aussi notre éditorial | Le retour des deux gauches Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu