Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, Catherine Vautrin, à l’Assemblée nationale, le 3 février 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » C’est un bras de fer entre le pouvoir politique et les organismes complémentaires auquel les observateurs du monde de la santé sont désormais habitués, mais qui trouve un écho particulier en 2025. Alors que l’examen du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale a connu un recours à l’article 49.3, lundi 3 février, suspendant les discussions, il est une mesure polémique qui n’aura pas à être débattue : l’augmentation du ticket modérateur, cette somme (le plus souvent couverte par la mutuelle) restant à la charge du patient sur les consultations médicales et les médicaments. Cette hausse était décriée de toutes parts dans l’Hémicycle. « La mesure de déremboursement de certains médicaments et consultations ne sera pas reprise », a assuré François Bayrou, dès sa déclaration de politique générale, le 14 janvier. Une concession relevée dans les rangs socialistes, comme l’une de celles justifiant de ne pas voter la censure. Un « geste » en faveur de la santé et du pouvoir d’achat des assurés, qui échapperont ainsi aux répercussions attendues d’une telle hausse sur leurs cotisations versées aux complémentaires santé. Un impact que ces dernières avaient immédiatement évoqué. Il vous reste 82.92% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.