Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english La présidente (Horizons) des Pays de la Loire, Christelle Morançais, au conseil régional, à Nantes, le 20 décembre 2024. SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP Elle confie en avoir pris « plein la tête » mais brandit comme un trophée son nouveau statut de « méchante de droite ». Mercredi 5 février, lorsqu’elle reçoit Le Monde, lors d’un passage à Paris, Christelle Morançais, présidente de la région Pays de la Loire et vice-présidente du parti Horizons de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, assume, d’un large sourire, « sa » ligne. Celle d’une droite « moderne » et « libérale », assure-t-elle, ignorant l’écœurement d’associations sportives et culturelles qu’elle a mis aux abois. « Une minorité bruyante », relativise-t-elle, préférant parler des « sacs de courriers » qu’elle dit avoir reçus, pour lui dire : « Bravo, madame ! » En l’espace de quelques mois, la quinquagénaire, vedette locale de la Sarthe, a pris une dimension nationale. « On ne me pose que des questions sur toi. C’est très troublant », lui confie Edouard Philippe, peu avant de monter sur la scène de Bordeaux, lors du congrès interrégional de son parti, le 26 janvier. Le coup d’éclat de celle que l’on surnomme « Christelle Thatcher », en référence à l’ancienne première ministre conservatrice britannique Margaret Thatcher (1925-2013), ou la « Javier Milei des Pays de la Loire », du nom du président argentin brandissant une tronçonneuse pour tailler dans les dépenses de l’Etat, date du 20 décembre 2024. Ce jour-là, l’ancienne militante UMP (l’ancien nom du parti Les Républicains, LR), entrée en politique pour soutenir Nicolas Sarkozy en 2012, fait voter un budget amputé de 82 millions d’euros pour sa région, soit davantage que les 40 millions d’efforts réclamés par l’Etat. Les chambres de commerce et d’industrie râlent. Mais on retient surtout la colère du monde de la culture, particulièrement touché. Il vous reste 73.5% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.