Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Lionel Jospin, le 14 février 2024 à Paris, lors de la cérémonie d’hommage à Robert Badinter. LUDOVIC MARIN / AFP L’ancien premier ministre Lionel Jospin a appelé les députés socialistes et de gauche à « ne pas voter la censure », alors que le gouvernement devrait invoquer l’article 49.3 de la Constitution lundi pour faire adopter le projet de budget sans vote, engageant ainsi sa responsabilité. « J’appelle, pour ce qui me concerne, les socialistes et même l’ensemble des forces de gauche à ne pas voter la censure », déclare cette figure tutélaire de la gauche, dans une interview accordée à France 5, dont un extrait a été posté, samedi 1er février, sur les réseaux sociaux. En cas de censure, « il se passerait que l’administration ne serait plus dirigée, que, dans la situation financière dramatique qui est la nôtre, il n’y aurait ni budget ni loi de financement de la Sécurité sociale », met-il en garde. « Qui pourrait faire face au drame de Mayotte, qui chercherait la réconciliation en Nouvelle-Calédonie, qui assurerait (…) la sécurité ? Qui (…) lancerait enfin ce plan contre le narcotrafic ?, poursuit-il. Voter la censure aujourd’hui, effectivement, ne serait pas responsable. » Engagements tenus Le Parti socialiste (PS) s’interroge sur la marche à suivre, alors que le premier ministre, François Bayrou, sera amené lundi à faire usage de l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le budget de l’Etat et, sans doute, celui de la Sécurité sociale, s’exposant à une ou des motions de censure. Vendredi, députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire (CMP) se sont accordés sur une version commune du budget de l’Etat proche de la version adoptée au Sénat et saupoudrée de rares concessions au PS, qui a voté contre. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Budget : les socialistes restent hésitants sur l’attitude à adopter en cas de motion de censure, malgré les concessions obtenues Lire plus tard Dans un communiqué diffusé vendredi, les socialistes disent avoir « obtenu plusieurs reculs du gouvernement » et observent que les engagements pris par le premier ministre dans un courrier du 16 janvier sont « tenus », même s’ils demeurent « largement insuffisants ». De son côté, La France insoumise juge le texte issu de la CMP « pire que le budget Barnier » et exhorte les autres partis de gauche à censurer le gouvernement. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Budget 2025 : avec le compromis trouvé en commission, l’horizon se dégage pour le gouvernement Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
