Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le chef de file des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, à l’Assemblée nationale, mardi 11 mars 2025. JULIEN DE ROSA / AFP Le patron des députés Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti, a déploré, mercredi 12 mars, des propos « malheureux » de son rival, Bruno Retailleau, à son égard. Le ministre de l’intérieur avait répondu le matin sur RTL à une question sur des propos de Laurent Wauquiez sur les relations de la France avec l’Algérie par : « Les chiens aboient, la caravane tranquille passe. » Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, deux candidats pour une seule droite Lire plus tard « Je pense que c’était une phrase malheureuse et je suis sûr qu’il la regrette », a déclaré à la presse le député de Haute-Loire à l’issue d’une réunion publique devant près de 250 personnes à Provins (Seine-et-Marne). « On n’est pas adversaires. Il ne faut pas qu’il y ait d’attaque, pas de phrases avec des mots qui peuvent être blessants », a souligné le patron des députés LR qui brigue la présidence du parti face à Bruno Retailleau. Dans son discours, Laurent Wauquiez a néanmoins accusé « l’exécutif d’avoir capitulé avant même de livrer bataille » face à l’Algérie, reprochant au président, Emmanuel Macron, d’avoir refusé de dénoncer l’accord de 1968 avec Alger, qui donne un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d’emploi. « Je ne peux accepter le choix qu’a imprimé Emmanuel Macron de dire que sur l’Algérie on ne peut rien faire, on ne va pas renégocier l’accord de 1968, on va continuer à se faire humilier », a-t-il dénoncé. « Parole libre » « Je le dis avec force. Il y a un seul chemin : on dénonce l’accord de 1968 », a-t-il insisté, recourant à ce qu’il présente comme « sa parole libre ». Une façon pour lui de se distinguer de Bruno Retailleau dont il affirme qu’il est bridé dans son expression par sa présence au gouvernement. « Il faut que celui qui sera demain le président de notre famille politique ait l’autonomie et la liberté de pouvoir le dire », a-t-il expliqué. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avant leur duel chez LR, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez engrangent leurs soutiens Lire plus tard L’ancien patron du parti, Christian Jacob, qui lui a apporté son soutien, a abondé dans le même sens lors de la réunion publique : « La présidence de LR c’est un travail à plein temps », a-t-il soutenu. « On n’a pas la parole totalement libre au gouvernement. On y est lié par la solidarité gouvernementale », a-t-il ajouté. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu