Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le président-directeur général de l’Ademe, Sylvain Waserman, alors député (MoDem) du Bas-Rhin, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 19 mars 2019. NICOLAS MESSYASZ/SIPA A droite, ces derniers jours, c’est haro sur l’Ademe ! Au moment où le gouvernement cherche à sabrer des dépenses publiques, plusieurs responsables du parti Les Républicains suggèrent de s’en prendre à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Pour annuler « tous les frais fixes et tous les frais de structure de cette agence », la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, « supprimer[ait] » volontiers ladite agence et confierait aux régions le financement de ses projets, a-t-elle déclaré, lundi 13 janvier, sur France Inter. Avec « plus de 4 milliards [d’euros] de budget et près de 1 100 équivalents temps plein, la question de l’efficacité de la dépense publique se pose », attaquait le président du Sénat, Gérard Larcher, dans Le Parisien la veille. En octobre 2024, par un amendement du Rassemblement national, l’extrême droite avait déjà proposé de « supprimer » cet établissement public à caractère industriel et commercial, et de « réinternaliser » ses missions « en administration centrale ». « Rôle stratégique » A force, l’Ademe a fini par répondre aux « récentes polémiques sur son budget », dans un communiqué, mercredi 15 janvier. L’opérateur précise avoir géré 3,5 milliards d’euros pour le compte de l’Etat en 2024… dont « 92 % ont directement financé » des projets « pour accompagner les collectivités et les entreprises dans la transition écologique ». Soit pour la décarbonation de gros acteurs industriels, soit pour le développement de réseaux de chaleur auprès de collectivités locales, ou encore pour la gestion de déchets ainsi que pour le traitement de friches. Il vous reste 31.56% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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