Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale, le 4 décembre 2024. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS « Dimanche, je redeviens audible », avait annoncé vendredi Jean-Luc Mélenchon sur son blog. Trois jours après le rejet de la motion de censure déposée par La France insoumise, jeudi, et le choix du Parti socialiste (PS) de ne pas la soutenir, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de LFI, estime, dimanche 19 janvier, que « le Parti socialiste n’est plus un partenaire ». « C’est un allié, et encore, de circonstance ». a-t-il poursuivi, invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI-Public Sénat ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nouveau Front populaire : après l’échec de la censure, les tensions entre le PS et LFI montent d’un cran Lire plus tard Les voix du Nouveau Front populaire, arrivé en tête des élections législatives anticipées, en juillet, se sont divisées jeudi, sur fond de négociations avec le premier ministre, François Bayrou, que M. Mélenchon décrit ce dimanche comme « un homme habile et extrêmement résolu, qui conduit sa politique comme un guerrier (…). Avec pour but de diviser ses adversaires ». Le gouvernement a échappé à sa première motion de censure, en partie grâce aux députés PS qui ont, à une très large majorité, choisi de ne pas s’y associer. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a décidé d’engager une négociation avec le premier ministre, au cours de laquelle François Bayrou a consenti à rouvrir une discussion sur la réforme des retraites de 2023 et à revenir sur des mesures telles que le déremboursement de médicaments ou la suppression de 4 000 postes d’enseignants. « Nous sommes censés être des alliés et des partenaires, et un des partenaires engage une discussion surprise avec le gouvernement et nous n’en sommes tenus informés d’aucune manière », a déclaré dimanche M. Mélenchon. « Nous sommes meurtris parce que nous nous sentons trahis, c’est une évidence », a-t-il ajouté. « Qu’allons-nous faire maintenant ? » Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Comment François Bayrou est parvenu à décrocher les socialistes du Nouveau Front populaire Lire plus tard A propos du choix du Parti socialiste de discuter avec le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon estime que les socialistes n’ont « rien obtenu ». « Ce qu’ils ont fait ou rien, c’est pareil », a-t-il ajouté sur le plateau du « Grand Jury ». Après avoir répété plusieurs fois que les « insoumis » n’attendaient « rien » des socialistes, qui ne sont « pas à rallier », Jean-Luc Mélenchon a toutefois déclaré être « un homme plein d’espoir » et d’attendre encore « qu’ils honorent et respectent leur parole ». Le chef de file de LFI, qui refuse par ailleurs être considéré comme « le leader », a annoncé qu’« il y aura des candidats de la gauche de rupture dans toutes les circonscriptions », lors des prochaines législatives qui auront lieu dans quelques mois, affirmant : « Si on ne rompt pas, il ne faut pas compter sur nous. » Lors de la poursuite de l’interview, Jean-Luc Mélenchon, qui a dit « ne pas avoir peur de la solitude », a encore répété : « Le RN gagnera si les socialistes continuent à diviser tout le monde. » Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nouveau Front populaire : après l’échec de la censure, les tensions entre le PS et LFI montent d’un cran Lire plus tard Le Monde Réutiliser ce contenu
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