Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english La justice a la ville d’Ajaccio et sa périphérie dans le viseur. Deux enquêtes préliminaires, sous la houlette du pôle économique et financier local, visant le maire (Horizons) d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, ont été ouvertes, a confirmé au Monde le procureur de la République à Bastia, Jean-Philippe Navarre. Selon le magistrat, la première porte sur des soupçons « d’abus de bien sociaux » et de « recel d’abus de bien sociaux sur le fondement d’un signalement du préfet de la Corse-du-Sud relatif aux conditions du cumul de ses activités et de ses rémunérations ». Lire aussi | Ajaccio : perquisitions à la mairie et au domicile du maire, Stéphane Sbraggia, dans deux enquêtes pour « abus de confiance » et « détournement de fonds publics » Lire plus tard L’ancien préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, avait en effet déclenché l’article 40 à l’été 2024, deux ans après l’élection, en juillet 2022, de Stéphane Sbraggia aux postes de maire d’Ajaccio et de président de la communauté d’agglomération du pays ajaccien (CAPA), à la suite de la victoire aux législatives de son prédécesseur, Laurent Marcangeli, dont il était le premier adjoint depuis 2014. M. Sbraggia est également, depuis une vingtaine d’années, directeur général de l’association Handicap dépendance de Corse-du-Sud, une structure qui gère dans l’île deux Ehpad et autant de foyers pour adultes en situation de handicap, qui accueillent au total 191 résidents. « Stéphane Sbraggia avait décidé d’exercer ses fonctions à temps partiel après son élection », indique l’un de ses proches. « Variations de rémunérations » Ce que ne confirme pas une source judiciaire qui s’interroge sur des « variations de rémunérations ». Le point qui a fait tiquer l’autorité préfectorale est le salaire « important, à plus de 10 000 euros mensuels parfois, pour des fonctions qui demandent de gérer à plein temps ces établissements en plus de ses mandats électifs », analyse une source policière, relevant par ailleurs « l’élément moral ». Jeudi 16 janvier, sur autorité du parquet, des perquisitions ont été menées dès 6 h 30 par les policiers, au domicile ajaccien de Stéphane Sbraggia, mais également dans les locaux de la mairie d’Ajaccio et de la CAPA. La justice n’a, pour l’heure, conduit aucune audition ni ordonné de garde à vue dans ce premier volet de l’enquête. Il vous reste 55.8% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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