Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Mathilde Panot, présidente de La France insoumise et du NFP, et les députés (LFI) Manuel Bompard (à gauche) et Eric Coquerel, lors du débat sur la motion de censure déposée par LFI sur le budget de l’Etat, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 5 février 2025. GONZALO FUENTES / REUTERS L’avantage des tensions au sein de l’union de la gauche réside dans leur visibilité, leur caractère vocal et surtout répétitif. Ainsi, nul n’est véritablement surpris lorsque éclate une crise, les rôles étant souvent distribués de manière similaire : le Parti socialiste (PS) refuse de suivre La France insoumise (LFI) dans une de ses initiatives ; les seconds traitent les premiers de « traîtres » et les autres partenaires du Nouveau Front populaire (NFP), écologistes et communistes, écopent. La décision du PS de ne pas voter la motion de censure déposée par LFI sur le budget de l’Etat, désormais définitivement adopté, et sur la première partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) provoque une fracture dans le NFP. Non seulement le désaccord n’est pas marginal, mais les trois autres partis de l’alliance ont, eux, censuré le gouvernement. La situation a suscité l’ire du mouvement mélenchoniste pour qui le PS s’est de facto exclu de l’union de la gauche. Sur le réseau social X, les militants et leaders « insoumis » exercent une pression intense sur les socialistes. Le 6 février, le compte du groupe parlementaire LFI y a publié un visuel juxtaposant Marine Le Pen et Olivier Faure, sur fond du visage d’Emmanuel Macron, avec la légende : « Deux censures non votées par le PS et le RN : les nouvelles alliances. » Cette publication, fait suffisamment rare pour être souligné, a été rapidement supprimée après avoir provoqué un tollé au sein de la gauche. Il vous reste 75.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
