Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english François Fillon à Paris, le 20 mars 2024. LUDOVIC MARIN/AFP Bruno Retailleau a-t-il les remerciements sélectifs ? Samedi 8 mars, le candidat pour la présidence du parti Les Républicains (LR) s’est félicité du soutien de son ancien mentor, François Fillon, accordé dans un entretien publié par Valeurs Actuelles quatre jours plus tôt. « François Fillon dresse un constat juste sur l’état de notre pays (…). Merci cher François Fillon pour ton soutien et pour l’amour de la France qui t’anime », écrit-il dans ce message diffusé sur X. Mais l’éloge reste limité à la politique nationale. Des quatre extraits retenus dans sa publication pas un ne reprend les commentaires de l’ancien premier ministre (2007-2012) sur l’Ukraine et son président, Volodymyr Zelensky. « Il n’est pas le héros irréprochable magnifié par les Européens », estime M. Fillon dans cet entretien, dans lequel il reconnaît mais minimise le rôle de la Russie dans l’agression de l’Ukraine en 2022. Lire plus tard « Ses propos sont inacceptables et reprennent le narratif russe », déplore Jean-Louis Thiériot. Spécialiste des questions militaires chez LR, le député de Seine-et-Marne soutient Bruno Retailleau pour l’élection à la tête du parti (premier tour les 17 et 18 mai) et assure que la position de ce dernier « n’est pas celle de Fillon ». « L’agresseur, c’est la Russie et c’est M. Poutine », a d’ailleurs déclaré le ministre vendredi 7 mars lors d’un déplacement à Orléans. Ferme sur le fond, le candidat Retailleau évite sur la forme de condamner directement les propos de celui dont il a été le directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2017. Il vous reste 52.21% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
