Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national au Palais-Bourbon, à la Maison de la Chimie, à Paris, le 27 janvier 2025. BERTRAND GUAY / AFP Est-ce l’arrivée du printemps ou un soudain tropisme de Marine Le Pen pour le communisme ? « Elle laisse cent fleurs s’épanouir », sourit Jean-Philippe Tanguy, un de ses plus proches députés, en référence au mouvement de liberté d’expression que lança Mao Zedong en 1956, avant de sanctionner les plus virulents contestataires du Parti communiste chinois. Depuis plusieurs semaines, la triple candidate à la présidentielle se contente de laisser ses troupes exprimer librement des opinions contraires sur divers sujets d’actualité. Une révolution dans le parti d’extrême droite, à l’essence verticale et autoritaire, où les divergences de fond sont normalement tues ou réprimées. La censure du gouvernement de François Bayrou à l’occasion du budget ? M. Tanguy et d’autres se sont exprimés en faveur d’une chute du premier ministre, à rebours de la position du Rassemblement national (RN). L’attrait pour Bruno Retailleau de l’électorat libéral et conservateur, convoité par Jordan Bardella ? Le député du Nord Sébastien Chenu se félicite que le ministre de l’intérieur « crante idéologiquement [les positions du RN] dans l’opinion », quand son collègue du Pas-de-Calais Bruno Bilde, à l’unisson d’autres parlementaires, le dépeint en « clown low-cost de [Nicolas] Sarkozy » et en « crocodile de la politique : grande gueule, petits bras ». Il vous reste 78.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
