Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Marine Le Pen au village de Sohoa, à Mayotte, le 6 janvier 2025. JULIEN DE ROSA / AFP Le Parti socialiste l’a déçu, mais Harsani Toumbou « reste et restera un homme de gauche ». Lundi 6 janvier, le premier adjoint de la commune de Bandraboua, au nord de Mayotte, s’est pourtant précipité pour rencontrer Marine Le Pen. Pas question pour l’élu de refuser la visite du hameau d’Handréma, ravagé, comme une grande partie de l’archipel, par le passage du cyclone Chido, à la cheffe de file de l’extrême droite. Au contraire, ses administrés lui en seront plutôt reconnaissants. « Les gens d’ici en ont tellement marre des partis et des gouvernements : tout ça ne représente pour eux que des promesses non tenues, rapporte Harsani Toumbou. Depuis des années, Marine Le Pen a su profiter de cette situation, des défaillances, pour exploiter l’espoir des gens. » Dans une tournée menée tambour battant à Grande-Terre, Marine Le Pen a récolté ce qu’elle cherchait : des récits de « l’enfer » vécu par les habitants au plus fort de la tempête, le 14 décembre, et la colère d’« abandonnés », toujours privés d’eau et d’électricité. Le tout sous l’œil des caméras. « Je suis venue pour constater que la réalité vécue par les Mahorais est bien différente de celle que nous décrivent le gouvernement et tous leurs rapports », a répété la députée du Pas-de-Calais pendant trois jours. Il vous reste 79.87% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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