Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le nouveau secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, après son discours lors du conseil national du mouvement, à Paris, le 8 décembre 2024. BEHROUZ MEHRI / AFP Ce n’est pas encore un droit d’inventaire, mais cela commence à y ressembler. Elu nouveau secrétaire général de Renaissance, dimanche 8 décembre, Gabriel Attal a appelé à « faire un bilan, sans faux-semblant, sans éviter les sujets qui font mal » de sept années de macronisme. Devant 350 militants, réunis dans une salle de conférences de l’hôtel Pullman de Paris-Montparnasse, l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat. « Je sais ce que je lui dois », a-t-il déclaré à propos de « celui qui nous a tous réunis, sans exception » par « sa vision », « son énergie », « son audace ». Mais il a également exhorté ses troupes à « regarder la vérité en face ». « Qu’avons-nous fait de la promesse de 2016 ? » s’est-il interrogé. Pour répondre à cette question, le secrétaire général de Renaissance a annoncé le lancement des « Etats généraux » du parti. « Pour dire ce qui ne va pas. Ce qui vous a déçus. Ce qui vous inquiète. Ce qui vous donne espoir. Ce que vous voulez faire pour l’avenir », a-t-il énuméré. Et il a proposé une méthode : retrouver les militants les plus investis pendant la campagne présidentielle de 2016 afin d’interroger les raisons de leur rupture avec le mouvement. « Il n’est pas question d’enterrer, de masquer ou de dissimuler [leur] verdict », a précisé le nouveau chef d’orchestre du parti. Gabriel Attal a cependant déjà une petite idée des raisons qui ont conduit sa formation politique au rétrécissement depuis la réélection d’Emmanuel Macron à l’Elysée, en 2022. Tout en dressant un lien entre insécurité et immigration à la tribune, le député des Hauts-de-Seine a estimé que son camp n’avait pas « toujours convaincu » sur ces questions et qu’il doit faire « sa mue » sur « le régalien ». « Nous allons devoir sortir de notre zone de confort, sortir des sentiers battus », a prévenu celui qui promet d’aller « encore plus loin et plus fort pour restaurer l’autorité partout ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Gabriel Attal, élu nouveau secrétaire de Renaissance, prépare l’inventaire du macronisme Lire plus tard Et pour trouver l’inspiration, l’élu de Vanves prépare « une tournée européenne » afin de rencontrer « nos voisins qui ont changé d’approche » sur les sujets migratoires. En ligne de mire, les électeurs de Marine Le Pen. « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ces millions de Français qui doutent, qui triment, qui ne disent rien, mais qui n’en pensent pas moins », a-t-il indiqué, sans jamais citer la dirigeante d’extrême droite. Un front uni, sans Gérald Darmanin Il vous reste 52.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
