Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Xavier Bertrand devant le siège des Républicains, à Paris, le 12 juin 2024. DIMITAR DILKOFF / AFP « Il est prêt à relever le défi. Il est préparé » : dans un article du Figaro Magazine, en date du mardi 6 juillet, l’entourage de Xavier Bertrand (Les Républicains, LR) communique la volonté du président du conseil régional des Hauts-de-France d’être nommé à Matignon par Emmanuel Macron. Selon la publication, le président de la République a sondé, ces dernières semaines, son entourage à propos de l’ancien ministre. M. Macron, qui alterne séjours dans son lieu de villégiature présidentiel au fort de Brégançon et Paris, peaufine en effet son plan pour le prochain premier ministre, malgré la « trêve olympique » qu’il a appelée de ses vœux le 26 juillet. Parmi les options qui s’offrent à lui, la figure de Xavier Bertrand semble satisfaire certains cadres du camp présidentiel. La ministre démissionnaire Aurore Bergé l’a encore cité dimanche, dans Le Figaro, comme possible « nouveau premier ministre » capable « construire des compromis ». Le 9 juillet, au surlendemain du deuxième tour du scrutin législatif, l’ancien ministre de la santé de Jacques Chirac et du travail de Nicolas Sarkozy avait appelé à « un gouvernement d’urgence nationale, avec Les Républicains, les indépendants, le camp de M. Macron et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas paralysé à l’Assemblée ». Il était depuis resté relativement discret sur la scène nationale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Revendiquer le poste de premier ministre, le coup de poker des Républicains Ajouter à vos sélections Une « aberration » selon Lucie Castets Dans un entretien accordé au quotidien Sud Ouest, Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, a balayé d’un revers de main cette option. La représente du NFP, la coalition arrivée en tête au deuxième tour des élections législatives, espère toujours imposer sa candidature, laquelle avait été officiellement annoncée le 23 juillet par les différentes formations politiques de gauche et soumise à Emmanuel Macron. « Comment nommer un premier ministre qui n’a pas de majorité et qui ne représenterait que lui-même ? » interroge l’économiste, en faisant référence aux 47 sièges de députés obtenus par Les Républicains il y a un mois. Et de poursuivre à propos des bilans d’ex-ministre du président des Hauts-de-France : « Xavier Bertrand, c’est l’affaiblissement des financements de l’hôpital, une suppression massive de lits, l’explosion des constructions d’Ehpad privés, une réforme injuste des retraites. » « Alors que le camp présidentiel vient d’être sévèrement sanctionné, cette hypothèse Bertrand est, d’un point de vue démocratique, une aberration », insiste Lucie Castets. Toujours auprès de Sud Ouest, la haut fonctionnaire, qui sillonne depuis plusieurs semaines l’Hexagone afin de se faire connaître des Français, se dit quant à elle prête à « trouver des compromis et travailler, texte par texte, avec les parlementaires de l’Assemblée et du Sénat ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La drôle de campagne de Lucie Castets pour Matignon Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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