Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Combien va coûter l’accord sur les fins de carrière, signé le 22 avril à la SNCF, pour prendre en compte la réforme des retraites et le report de l’âge légal de départ à 64 ans ? La réponse figure dans le rapport financier semestriel publié par le groupe sur son site Internet, le 29 juillet. La SNCF, conformément aux normes comptables, a dû intégralement provisionner cet engagement pris auprès des salariés. La charge ressort à 758 millions d’euros. Ce montant correspond à « la dette actuarielle relative aux coûts des droits acquis des salariés au titre des cessations anticipées d’activité et des temps partiels de fin de carrière », explique le document. Le dispositif de 2024 remplaçant celui de 2008, la SNCF a pu reprendre une provision de 277 millions d’euros déjà constituée au titre de l’ancien accord. Ce qui réduit le coût net à 481 millions d’euros. Fin avril, Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, l’avait chiffré à 35 millions d’euros par an, sur une masse salariale de 10 milliards d’euros. « 35 millions d’euros, c’est ce que nous pensons débourser chaque année », précise Laurent Trévisani, directeur général délégué stratégie et finance. La provision couvre ce qui devra être décaissé sur les trente à quarante ans qui viennent. Pour permettre aux cheminots d’arrêter de travailler plus tôt, l’enveloppe globale est donc de 481 millions d’euros. Conformément à l’accord du 22 avril, signé par tous les syndicats, les contrôleurs pourront partir à la retraite dix-huit mois plus tôt, avec 75 % de leur salaire (soit environ 50 % environ de leur rémunération, qui comprend des primes lorsqu’ils circulent). Les conducteurs, aiguilleurs ou cheminots occupant un poste pénible (notamment dans les ateliers de maintenance) pourront lever le pied douze à quinze mois plus tôt, dans les mêmes conditions. Les salariés avec quinze ans d’ancienneté, sans pénibilité, pourront, eux, arrêter de travailler neuf mois plus tôt, toujours à 75 % du salaire. Ils peuvent aussi opter pour un temps partiel, pour lequel ils seront payés 10 % de plus, l’entreprise prenant en charge les cotisations sur 100 % du salaire. Réduction de la dette Selon le rapport financier de la SNCF, une minorité de salariés y recourrait : 5 % seulement pour les temps partiels de fin de carrière, davantage − entre 10 % et 40 % − pour les postes pénibles. « Nous avons 55 000 agents qui occupent des emplois pénibles. 70 % des cheminots qui travaillent à la maintenance des trains le font de nuit, pour que le matériel puisse rouler de jour », rappelle notamment Laurent Trévisani. Après la réforme des retraites, l’Etat avait demandé à M. Farandou de travailler sur l’aménagement des carrières des métiers pénibles. Il vous reste 27.25% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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