Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le député européen Raphaël Glucksmann, à Lyon, le 16 mai 2019. EMMANUEL FOUDROT / REUTERS Le député européen Raphaël Glucksmann assure, dans une interview à La Tribune Dimanche du 16 mars, qu’il sera « totalement impliqué » dans l’élection présidentielle française de 2027, appelant à un rassemblement de la gauche sans La France insoumise (LFI) et à « forger un projet puissant ». « Mai 2027 sera une élection tellement fondamentale que je serai évidemment totalement impliqué. Et prêt à y laisser ma peau. (…) Les démocrates de confort doivent devenir des démocrates de combat », assure-t-il, dans cette interview mise en ligne samedi soir. A la veille du congrès de Place publique, parti qu’il a fondé en 2018, Raphaël Glucksmann affirme la nécessité d’un « cap clair » et récuse toute « alliance nationale » avec LFI et son leader, Jean-Luc Mélenchon, avec lesquels il se dit « aux antipodes », que ce soit « sur la bascule historique actuelle, sur la défense européenne, la nécessité de soutenir davantage l’Ukraine, la menace russe ou la perception des régimes autoritaires en général ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Municipales 2026 : le PS bousculé par les ambitions de LFI Lire plus tard « Créer une plateforme commune » avec le Parti socialiste En 2027, « nous devons nous rassembler sans LFI » et « forger un projet puissant », affirme-t-il, en disant son parti « prêt à bâtir une offre politique commune avec les socialistes qui sera ensuite ouverte aux humanistes et écologistes qui veulent partir au combat avec [eux] ». Les deux partis étaient déjà alliés pour les européennes de 2019 et de 2024. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Raphaël Glucksmann, eurodéputé : « Jamais la menace d’une guerre à l’intérieur des frontières de l’Union européenne et de l’OTAN n’a été aussi élevée » Lire plus tard Sans vouloir se prononcer sur le congrès du Parti socialiste, qui verra notamment s’affronter Boris Vallaud et Olivier Faure en juin, M. Glucksmann dit espérer « que les socialistes soient en accord avec la ligne stratégique [de Place publique] » pour qu’ils puissent « ensuite créer une plateforme commune et partir en campagne ensemble ». Place publique – qui est passé, en quelques mois, de 1 500 adhérents payants à 11 000 – doit se doter, dimanche à Paris, de nouveaux statuts et définir sa ligne stratégique pour les deux ans qui viennent, précise-t-il. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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