Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Alcide Ponga à Nouméa, le 13 juin 2024. DELPHINE MAYEUR / AFP Après une première tentative infructueuse la veille, le nouveau gouvernement de Nouvelle-Calédonie, a désigné, mercredi 8 janvier, son président, le non-indépendantiste Alcide Ponga. Les onze membres du gouvernement de l’archipel français du Pacifique Sud se sont à nouveau rassemblés pour l’élection de leur président et ont réuni cette fois six voix en faveur de M. Ponga, issu du mouvement Le Rassemblement-Les Républicains. Son concurrent, Samuel Hnepeune, a obtenu trois des cinq voix indépendantistes. L’Union nationale pour l’indépendance, qui dispose de deux sièges, a choisi de s’abstenir. Issu d’une famille kanak Alcide Ponga est issu d’une famille kanak non-indépendantiste. Maire depuis 2014 de la petite commune minière de Kouaoua, sur la côte est de l’île principale, il est aussi président du Rassemblement-Les Républicains depuis le 21 avril 2024. Il est le premier Kanak à occuper cette fonction. Lire aussi | Nouvelle-Calédonie : le nouveau gouvernement ne parvient pas à désigner un président Lire plus tard Diplômé de sciences politiques, M. Ponga, 49 ans, a effectué sa carrière dans la mine, un secteur aujourd’hui en grande difficulté mais qui reste le premier pourvoyeur d’emploi privé dans l’archipel. Il succède à l’indépendantiste Louis Mapou, dont le gouvernement a été renversé le 24 décembre 2024 avec le départ du parti de centre droit Calédonie ensemble. Le nouveau gouvernement avait été élu, mardi, par l’Assemblée délibérante du territoire, mais n’avait pas réussi à se mettre immédiatement d’accord sur un nom. Une partie des indépendantistes, dont Calédonie ensemble, s’était alors abstenue malgré la candidature de Philippe Dunoyer, issu de ses rangs. Celui-ci avait annoncé sa démission du gouvernement, moins d’une heure après l’élection, en raison des divisions au sein du groupe des non-indépendantistes. Louis Mapou renversé pour son « manque de fermeté » face à l’Etat Plus de sept mois après de violentes émeutes, l’archipel a été plongé dans l’incertitude le 24 décembre 2024, par le renversement du gouvernement en place depuis trois ans. Les membres du gouvernement calédonien sont élus lors d’un scrutin de listes. En cas de démission, c’est le suivant sur celle-ci qui prend la place du démissionnaire. Seule la démission de l’ensemble de la liste provoque la chute du gouvernement. C’est ce scénario qui s’est produit le 24 décembre, avec le départ de Calédonie ensemble. Le mouvement reprochait à l’exécutif de Louis Mapou son « manque de fermeté » face à l’Etat dans le cadre des discussions pour l’aide à la reconstruction du territoire. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nouvelle-Calédonie : jugé trop mou face à l’Etat, le gouvernement indépendantiste renversé par les non-indépendantistes Lire plus tard Son économie a été mise à terre par l’insurrection qui a débuté le 13 mai 2024, après l’adoption par l’Assemblée nationale à Paris d’une réforme très controversée du corps électoral calédonien. Située à 17 000 kilomètres de Paris, la Nouvelle-Calédonie a été meurtrie en 2024 par six mois de tensions insurrectionnelles, sur fond de contestation indépendantiste du corps électoral aux élections provinciales, cruciales pour le territoire. Newsletter « Politique » Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique S’inscrire Les troubles ont coûté la vie à quatorze personnes et fait plus de 2 milliards d’euros de dégâts. Le scrutin, qui devait avoir lieu en 2024, doit se tenir fin 2025. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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