Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le premier ministre, Michel Barnier, quitte l’Elysée, à Paris, le 13 novembre 2024. LUDOVIC MARIN / AFP Michel Barnier recevra en « début de semaine prochaine » l’ensemble des présidents de groupes parlementaires, y compris ceux d’opposition, afin de discuter des textes budgétaires pour 2025, a indiqué lundi 18 novembre son entourage, sur fond de menace de censure du gouvernement. Lire aussi | Michel Barnier déclare qu’il utilisera « probablement » le 49.3 pour faire adopter le budget Lire plus tard Chaque chef de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat sera reçu un à un par le premier ministre et, si une formation politique est présente dans les deux chambres, les deux présidents seront reçus ensemble, a-t-on précisé, confirmant une information du Parisien. Les entourages de Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) et Mathilde Panot (La France insoumise), cheffes des deux premiers groupes d’opposition à l’Assemblée, ont confirmé à l’Agence France-Presse avoir reçu l’invitation. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, histoire d’un malentendu Lire plus tard « Identifier les priorités » « Ces discussions permettent d’identifier les priorités des différents groupes parlementaires afin de garantir que les textes financiers répondent aux attentes des citoyens tout en assurant la soutenabilité budgétaire », a-t-on assuré à Matignon, précisant que « l’objectif est d’arriver à un équilibre entre les ambitions des groupes parlementaires et les impératifs de rigueur » budgétaire. Pour Michel Barnier, qui travaille depuis sa nomination sous la menace d’une censure promise par la gauche, et qui semble séduire de plus en plus l’extrême droite, ces rencontres seront aussi l’occasion de prendre le pouls du groupe du RN, présidé par Marine Le Pen. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Comment la censure du gouvernement est devenue « inévitable » pour le Rassemblement national Lire plus tard Le gouvernement « prend la voie » de la censure, a estimé lundi soir sur BFM-TV Jordan Bardella, président du RN. « Maintenant il faut des actes », a-t-il poursuivi, soulignant que l’invitation de Marine Le Pen à Matignon permettra à son parti de réaffirmer ses « lignes rouges », comme « le prix de l’électricité », « le pouvoir d’achat » ou « le contrôle de l’immigration ». Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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