Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Philippe Vardon, lors de la « Fête de la violette », à Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher), le 24 juin 2023. GUILLAUME SOUVANT / AFP A l’extrême droite, les adversaires d’hier ne sont jamais loin de redevenir les amis d’aujourd’hui, surtout lorsqu’il s’agit de retrouver un emploi. Après avoir quitté avec pertes et fracas le Rassemblement national (RN) pendant la campagne présidentielle de 2022 pour rejoindre Eric Zemmour et son parti Reconquête !, Philippe Vardon se rapproche à nouveau de son ancienne formation politique. Mercredi 7 août, il est officiellement devenu le collaborateur parlementaire de trois députés apparentés au groupe RN. La promotion fait office de lot de consolation pour le militant d’extrême droite, resté à la porte du Parlement européen, le 9 juin – il ne figurait qu’en dixième position sur la liste de Reconquête ! « Je ne suis pas au RN », insiste toutefois M. Vardon, jurant au passage qu’il « n’aura pas particulièrement d’échanges avec les autres députés du groupe. » « Je n’ai pas cette prétention. » L’ancien candidat à la mairie de Nice en 2020 pour le parti lepéniste, arrive au Palais-Bourbon dans la roue des députés investis sous pavillon RN aux législatives du 30 juin et 7 juillet, à la faveur de l’accord électoral conclu entre Marine Le Pen et sa nièce Marion Maréchal, au lendemain de la rupture de cette dernière avec Eric Zemmour. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Elections législatives 2024 : Marion Maréchal et Marine Le Pen mettent en scène leur rapprochement Ajouter à vos sélections A l’Assemblée nationale, M. Vardon assistera ainsi trois proches de l’eurodéputée : Thibaut Monnier (Drôme), l’ancien directeur de son école lyonnaise, l’Institut de sciences sociales économiques et politiques (Issep) ; Anne Sicard (Val-d’Oise), son ex-cheffe de cabinet adjointe et animatrice du très radical Institut Iliade ; et Eddy Casterman (Aisne), l’un des soutiers de sa campagne des européennes. La découverte que ces proches de Marion Maréchal étaient soutenus par le RN pour les récentes législatives avait laissé circonspects plusieurs cadres du parti. Les mêmes s’interrogent aujourd’hui sur la place qu’ils occuperont au sein du groupe parlementaire où l’on craint « la reformation d’un clan Marion Maréchal, version institutionnelle » autour de ces députés apparentés. Avec en mémoire la mandature 2012-2017 lors de laquelle la petite-fille de Jean-Marie Le Pen siégeait au Palais-Bourbon et coalisait autour d’elle un courant catholique traditionaliste. Vardon fut l’un des animateurs de la mouvance identitaire Au lendemain des législatives anticipées, le député de la Somme et proche de Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy, imputait dans le quotidien L’Opinion le score décevant du RN au second tour à l’« abîme entre nos positions réelles sur les sujets sociétaux et notre image dans la population ». Les droits des femmes et des LGBTQI+ en tête. Il vous reste 46.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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