Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english La candidate macroniste Camille Galliard-Minier a revendiqué, dimanche 19 janvier, la victoire au second tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription de l’Isère, face à son rival de La France insoumise (LFI), Lyes Louffok, qui a reconnu sa défaite. Camille Galliard-Minier (Ensemble pour la République) a obtenu 64,28 % des voix, contre 35,72 % pour son rival « insoumis », d’après les chiffres de la préfecture. La participation, très faible, a légèrement progressé à 38,25 % contre 35,86 % au premier tour. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Législative partielle : à Grenoble, un défilé de personnalités politiques pour nationaliser le scrutin Lire plus tard La candidate a évoqué une « très belle soirée » et « un résultat qui montre une large victoire », selon une vidéo diffusée par Le Dauphiné libéré. « Ce qui a gagné ce soir, c’est la voie du dialogue, c’est la voie du compromis, de l’unité nationale », a-t-elle ajouté, disant vouloir participer au débat parlementaire pour l’élaboration d’un budget 2025 répondant aux « urgences » des Français. Avocate de formation âgée de 49 ans, Camille Galliard-Minier est née et résidente dans cette circonscription. Elle est l’ancienne suppléante de l’ex-ministre de la santé et ancien titulaire du siège, Olivier Véran, qu’elle a remplacé à ce même poste de député à l’Assemblée lorsqu’il était au gouvernement de 2020 à 2022. « Les urnes ont rendu leur verdict, mais elles ne marquent en rien la fin de mon combat. Ce résultat n’éteint ni ma détermination, ni mes convictions », a commenté de son côté Lyes Louffok sur X. Militant pour les droits des enfants placés, il était soutenu par la grande majorité du Nouveau Front populaire. « Le candidat du Nouveau Front populaire Lyes Louffok n’a pu être élu député. La cause de l’enfance n’aura pas, à l’Assemblée nationale, ce porte-parole efficace et tenace (…). Dans un contexte de forte abstention, une circonscription arrachée à la droite en 2024 par la mobilisation populaire est donc retournée à sa représentation traditionnelle », a réagi LFI dans un communiqué. Une victoire « de grande signification », selon Bayrou Gabriel Attal, dirigeant du parti présidentiel Renaissance, a salué pour sa part une « victoire face aux agents du chaos ». « Les extrêmes ont perdu deux sièges en deux élections. Nos compatriotes veulent de l’action et une France en paix. Le choix des extrêmes, c’est la voie du désordre », a-t-il ajouté, en établissant un parallèle avec la victoire surprise du macroniste Lionel Vuibert face à un candidat du Rassemblement national dans les Ardennes le mois dernier. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Défaite surprise pour le Rassemblement national dans les Ardennes Lire plus tard « Certaines victoires sont de grande signification, locale et nationale ! », a pour sa part salué le premier ministre, François Bayrou. Newsletter « Politique » Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique S’inscrire Dans l’Isère, le scrutin devait permettre d’élire un remplaçant au député LFI sortant, Hugo Prevost, démissionnaire en octobre après des accusations de violences sexistes et sexuelles. Lors des élections législatives anticipées de 2024, Hugo Prevost l’avait emporté de peu, et à la faveur d’une triangulaire face à Olivier Véran. Lors d’un premier tour marqué par une faible participation (35,86 %) dimanche dernier, Lyes Louffok, était péniblement arrivé d’une courte tête face à Camille Galliard-Minier (28,33 % contre 26,57 %). Très loin du score d’Hugo Prevost au premier tour l’année dernière (40,19 %). Eliminés au premier tour, les candidats centriste Hervé Gerbi (7,71 %), Les Républicains Nathalie Béranger (16,77 %) et ciottiste Alexandre Lacroix (11,09 %), avaient appelé à voter pour l’ex-avocate au barreau de Grenoble. « Parachutage » Après un échec en juin-juillet dernier lors d’une première candidature dans le Val-de-Marne, Lyes Louffok avait été investi en Isère par le Nouveau Front populaire (NFP) sur proposition de LFI, mais ce choix avait suscité d’emblée des tensions à gauche et il s’est fréquemment retrouvé en butte à des accusations de « parachutage ». L’ancienne candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, avait un temps envisagé de se présenter, avant de renoncer, les « insoumis » exigeant qu’elle siège au sein de leur groupe, de même qu’Amandine Germaine, une élue socialiste locale. Fin octobre, le secrétaire général du Parti socialiste, Pierre Jouvet, avait estimé qu’envoyer « un candidat parachuté, malgré toutes ses qualités, ne nous paraît pas le scénario optimal pour conserver cette circonscription ». La circonscription était tenue depuis 2017 par Olivier Véran avant sa défaite face à Hugo Prevost en 2024. Contre toute attente, l’ancien ministre avait décidé de ne pas se représenter pour cette élection partielle et avait laissé sa place à Mme Galliard-Minier. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nouveau Front populaire : après l’échec de la censure, les tensions entre le PS et LFI montent d’un cran Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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