Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, entouré des députés (PS) Jérôme Guedj (à g.) et Olivier Faure, au Palais-Bourbon, le 14 janvier 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Le Parti socialiste (PS) est-il prêt à reprendre les négociations budgétaires, qui ont été suspendues après les propos de François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » migratoire en France, lundi 27 janvier sur LCI – un vocabulaire insupportable pour le PS ? Non, mais peut-être oui. « Non », car, mercredi 29 janvier, les discussions n’avaient toujours pas été réenclenchées avant la réunion, jeudi, de la commission mixte paritaire (CMP) qui étudiera le projet de budget issu du Sénat. « Mardi, nous avons coupé court, de manière un peu vive, au temps de travail technique avec les cabinets de Matignon, de Bercy [ministère de l’économie] et de Ségur [ministère de la santé], précise Jérôme Guedj, député (PS) de l’Essonne et négociateur mandaté par son parti. Mercredi, mon rendez-vous avec le directeur de cabinet de Catherine Vautrin, la ministre du travail et de la santé, pour préparer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a aussi été annulé. » « Peut-être oui », même si la liste des prérequis exigés par les socialistes pour qu’ils acceptent de se rasseoir à la table des négociations s’allonge depuis la sortie périlleuse du premier ministre. Ce dernier a besoin, a minima, que les socialistes ne votent pas la motion de censure que La France insoumise (LFI) déposera la semaine prochaine et qui devrait être débattue mercredi ou jeudi à l’Assemblée nationale, pour espérer rester en poste. Il vous reste 75.69% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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