Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le député (La France Insoumise) Thomas Portes, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 22 octobre 2024. ALAIN JOCARD / AFP Le député (La France insoumise) Thomas Portes a été sanctionné, mercredi 20 novembre, par le bureau de l’Assemblée nationale pour des propos « menaçants et insultants » tenus dans l’hémicycle lors d’une séance de questions au gouvernement. Le bureau de l’Assemblée, après avoir entendu Thomas Portes, a choisi par onze voix contre deux et une abstention de lui infliger un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, la deuxième sanction possible sur une échelle de quatre. La décision a été prise par la plus haute instance exécutive de la chambre basse, qui réunit les vice-présidents, les questeurs et les secrétaires autour de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Il était notamment reproché au député de Seine-Saint-Denis d’avoir dit « ferme ta gueule, toi. On va s’occuper de toi. On va s’expliquer dehors, tu vas voir » à l’adresse des bancs du Rassemblement national (RN). La scène s’était déroulée le 30 octobre, lors d’une question au gouvernement de sa camarade de groupe, Nathalie Oziol, sur le Proche-Orient. Déjà sanctionné par le passé Plusieurs sources au groupe LFI ont répondu en pointant des interpellations en provenance des bancs du RN, auxquelles Thomas Portes aurait répondu, et notamment du député Laurent Jacobelli qui avait qualifié des députés LFI de « porte-parole du Hamas ». Selon plusieurs sources parlementaires, des représentants du socle commun, du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), un PS et un écologiste se sont prononcés pour la sanction. LFI s’est prononcé contre et le représentant du Gauche démocrate et républicaine (communistes et ultramarins) s’est abstenu. Cette sanction inclut la privation pendant un mois du quart de l’indemnité parlementaire, soit 1 482,99 euros. « Les insultes et les menaces n’ont pas leur place dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Les députés ont un devoir d’exemplarité et doivent se montrer dignes du mandat qui leur a été confié par les Français », a estimé Yaël Braun-Pivet dans son communiqué, soulignant que Thomas Portes avait déjà été sanctionné par le passé. « La liberté d’expression est indispensable mais ne peut pas excuser des menaces vis-à-vis d’autres députés », a également estimé Sophie Pantel, députée socialiste membre du bureau. Lire aussi le décryptage : Article réservé à nos abonnés Réforme des retraites : la sanction contre Thomas Portes clôt une semaine chaotique à l’Assemblée nationale Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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