Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Donald Trump, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l’Elysée, à Paris, le 7 décembre 2024. PIROSCHKA VAN DE WOUW / REUTERS L’image est là. Emmanuel Macron, entouré de Donald Trump et Volodymyr Zelensky, visages graves après une courte poignée de main, dans le salon doré de l’Elysée. Le rendez-vous à trois espéré par le chef de l’Etat depuis quelques jours a bien eu lieu, samedi 7 décembre. La rencontre a duré trente-cinq minutes. A leur sortie du palais, les trois dirigeants se sont salués, la mine un brin plus détendue – M. Trump tapant sur l’avant-bras de M. Zelensky, au moment de lui serrer la main –, avant de filer pour les cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris. Le rendez-vous n’a été agréé qu’à la dernière minute, dans le feu de l’action, si l’on peut dire. Arrivé avec quarante-trois minutes de retard, Donald Trump s’est d’abord entretenu en tête à tête avec Emmanuel Macron, avant d’accepter enfin la rencontre à trois que lui proposait l’Elysée depuis quelques jours. Puis tous deux ont accueilli ensemble le chef de l’Etat ukrainien, venu tout spécialement plaider sa cause et celle de son pays auprès du président élu américain. Pendant la campagne électorale américaine, celui-ci s’est targué de trouver une issue à la guerre déclenchée par la Russie en « vingt-quatre heures », tandis que son vice-président, J. D. Vance, entend réduire l’appui militaire américain, pour contraindre Kiev à la négociation avec Moscou. En dehors du symbole et du coup diplomatique réussi par Emmanuel Macron, rien n’a filtré sur la teneur des entretiens, hormis quelques messages lapidaires. « Une bonne et productive réunion à trois », a commenté Donald Trump sur X : « Nous voulons tous que cette guerre se termine aussi tôt que possible et d’une façon juste », a écrit le président élu, ajoutant « la paix par la force est possible ». « Poursuivons l’action commune pour la paix et la sécurité », a quant à lui tweeté Emmanuel Macron, quelques instants plus tard. Son entourage a qualifié la conversation de « très bonne » et de « substantielle ». « Fier de l’amitié entre les Etats-Unis et la France », a encore écrit M. Macron, « nous avons tant de défis à relever ensemble ». Lire aussi | En direct, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky dit avoir eu une « rencontre bonne et fructueuse » avec Donald Trump et Emmanuel Macron Lire plus tard La Syrie, le Liban et l’Iran au probable menu des discussions Pour parler d’une partie de ces « défis », le président élu américain était accompagné à l’Elysée de sa directrice de cabinet, Susie Wiles. Steve Witkoff, son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, était là aussi, ainsi que Massad Boulos, son conseiller pour le Moyen-Orient. Avec Anne-Claire Legendre, conseillère Proche-Orient de Macron, il devait être question de la situation en Syrie, où le régime Al-Assad est menacé par l’avancée des rebelles djihadistes, désormais proches de Damas. Les tensions avec l’Iran, son programme nucléaire progressant, ainsi que le risque d’embrasement de la région devaient également être évoqués, tandis que les combats continuent dans la bande de Gaza et que le cessez-le-feu est fragile au Liban. En revanche, Donald Trump est venu sans son émissaire pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg. Il vous reste 15.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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