Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Delphine Labails au congrès des maires organisé par l’Association des maires de France, à Paris, le 22 novembre 2022. VINCENT ISORE / IP3 PRESS/MAXPPP Elle s’est « épuisée » à la tâche : la maire de Périgueux (Dordogne), Delphine Labails, a annoncé « se mettre en retrait » de son mandat pour préserver sa « santé » et son « équilibre familial », dans un communiqué publié tard vendredi 13 décembre. La socialiste de 49 ans, élue à la tête de cette commune de près de 30 000 habitants en 2020, explique ressentir « les effets d’un épuisement professionnel conséquent, qui met en danger à la fois [sa] santé et [son] équilibre familial ». Celle qui est aussi conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et première vice-présidente de l’agglomération du Grand Périgueux évoque « l’énergie considérable » demandée à un maire, « principalement en zone rurale », les « attentes des administrés » et la « disponibilité de tout instant ». Elle pointe aussi le « combat politique », « plus difficile et éprouvant quand on est une femme ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Malaise des maires : les signaux d’alerte se multiplient Lire plus tard Des « contraintes réglementaires toujours plus fortes » Dans son communiqué, Delphine Labails dit n’avoir « pas économisé son énergie », face à des « contraintes réglementaires toujours plus fortes, des procédures toujours plus complexes et les contraintes financières restreintes des collectivités territoriales ». Antoine Audi, chef de file de l’opposition et ancien maire de droite de Périgueux, invité de France Bleu Périgord samedi matin, a estimé que la maire socialiste avait fait une « erreur », en s’épuisant « à faire de son mandat de maire un combat politique ». Après avoir annoncé sa mise en retrait « pour plusieurs mois », Delphine Labails a fait savoir que son premier adjoint prendrait la relève en son absence, conformément à la réglementation. Au congrès de l’Association des maires de France (AMF) en novembre, la ministre du partenariat avec les territoires, Catherine Vautrin, avait affirmé que 2 400 maires – sur un total d’environ 35 000 en France – avaient démissionné depuis le début de leur mandat en juin 2020, soit « 40 de plus par an lors de ce mandat ». Newsletter « Politique » Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique S’inscrire Et 83 % des maires estiment que leur mandat « est usant pour la santé », d’après une étude menée en 2024 par Sciences Po et le CNRS pour l’AMF. En 2022, un sondage Ifop indiquait par ailleurs que plus d’un maire sur deux (55 %) ne souhaitait pas se représenter à la fin de son mandat en 2026, un record en vingt ans. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avec la hausse des démissions de maires, la crainte d’un « crash démocratique » Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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