Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Le premier ministre, François Bayrou, à l’Assemblée nationale, le 17 décembre 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Le gouvernement de François Bayrou offre un instantané de la crise politique. Le 23 décembre, jour de la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale, 35 personnalités ont émergé autour du nouveau locataire de Matignon après dix jours de tractations opaques et laborieuses. De quoi changer la donne politique ? Quatre ministres d’Etat, une dizaine de ministres de plein exercice, 21 ministres délégués et la parité affichée… L’engagement pris par le chef de l’Etat en faveur d’une équipe gouvernementale « resserrée » n’a pas tenu, même si François Bayrou dispose d’un attelage un peu moins étoffé que celui de son prédécesseur Michel Barnier (42 ministres). Les deux hommes ont surtout en commun d’avoir échoué à élargir leur socle parlementaire, notamment à gauche. « Le gouvernement Bayrou n’est pas mieux né que le gouvernement Barnier. Il n’a pas de légitimité parlementaire puisque l’Assemblée ne se sent pas liée par la nomination de François Bayrou ni par celle de son gouvernement », insiste Thomas Ehrhard, maître de conférences en science politique à l’université Paris II-Panthéon-Assas. Il vous reste 87.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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