Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english L’ancien premier ministre et nouveau secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, au congrès de son parti, à Paris, le 8 décembre 2024. BEHROUZ MEHRI / AFP L’ancien premier ministre Gabriel Attal a été officiellement élu secrétaire général de Renaissance, par le conseil national du parti fondé par Emmanuel Macron, réuni dimanche 8 décembre à Paris. Élu avec 94,9 % des voix, M. Attal était le seul en lice, après le retrait de la candidature d’Elisabeth Borne. Il succède à Stéphane Séjourné, qui avait été élu en 2022 lors de la transformation de La République en marche en Renaissance et a été récemment nommé commissaire européen. M. Attal cumulera cette fonction avec celle de président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale, Ensemble pour la République (EPR), à laquelle il a été élu en juillet. Mme Borne a, de son côté, été élue présidente du conseil national du parti, fonction pour laquelle elle était également seule candidate. Mme Borne a expliqué vouloir œuvrer à ce que cette instance joue « pleinement le rôle de parlement de Renaissance ». Elle a annoncé une « méthode de travail », avec l’instauration de commissions « à l’image de celles du Parlement », chargée auprès des adhérents de définir les « thématiques prioritaires » des travaux du conseil national. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Gabriel Attal confronté à des chantiers compliqués à la tête de Renaissance Lire plus tard Emmanuel Macron et la crise politique peu évoqués Les deux anciens premiers ministres ont finalement fait liste commune et se sont accordés sur la répartition des tendances au sein du bureau exécutif, le gouvernement du parti, qui sera installé « dans quelques semaines ». « Nous ne serons jamais un parti comme les autres », « une association de rentiers de la politique avides de pouvoir et dénués de valeurs », a lancé Gabriel Attal en clôture du conseil national. Ayant pris ses distances avec Emmanuel Macron après la dissolution de l’Assemblée à laquelle il n’a pas été associé et qui a mis un terme brutal à son bail à Matignon, M. Attal parachève sa prise de contrôle de l’appareil militant macroniste, après s’être déjà fait élire à la présidence du groupe des députés en juillet, malgré la volonté de l’Élysée. La tâche est redoutable tant le parti semble affaibli après sept ans d’exercice du pouvoir, et alors qu’au sein du bloc central, Edouard Philippe (Horizons) a d’ores et déjà annoncé sa candidature à l’Élysée. D’Emmanuel Macron, il a été relativement peu question pendant cette réunion des quelque 300 à 400 cadres du parti qu’il a fondé en 2016. Pas plus que de la crise politique, alors que le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre dans les prochains jours après la chute du gouvernement Barnier. Sollicité par la presse sur ce sujet, M. Attal n’a pas souhaité répondre. La fin de l’ère Macron à Renaissance ? « Si je suis là, c’est grâce à lui. » « Je sais ce que je lui dois, je sais ce que je vous dois », a dit M. Attal sous les ovations. « Nous serons toujours libres » Mais « je serai toujours libre, nous serons toujours libres », a déclaré l’élu des Hauts-de-Seine, bien décidé à relancer ce parti au moyen d’un vaste programme de travail pour le début d’année 2025. Il entend ainsi engager « la plus vaste mobilisation depuis la grande marche » de 2016 et « lancer des états généraux ». Charge aux comités locaux et à leurs adhérents de faire remonter la parole militante, y compris en allant solliciter les ex- « marcheurs ». « Nous nous retrouverons ensemble d’ici mars pour un grand rassemblement » qui servira à « restituer le verdict de nos militants, fixer des orientations nouvelles, affirmer des lignes fortes et des valeurs claires ». Newsletter « Politique » Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique S’inscrire Alors que Renaissance (anciennement En marche ! puis La République en marche) a dominé l’Assemblée nationale de 2017 à 2022, et compté jusqu’à 400 000 adhérents grâce à des inscriptions gratuites, le parti du président de la République est depuis 2022 en difficulté, une situation aggravée par la dissolution. Le groupe EPR compte 93 membres et apparentés à l’Assemblée. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La fragilité de Gabriel Attal, candidat putatif à la présidence de Renaissance Lire plus tard Le Conseil national du parti a, par ailleurs, adopté deux motions thématiques, une sur les violences sexistes et sexuelles présentée par l’ex-ministre Aurore Bergé, l’autre portée par le président des Jeunes avec Macron, Ambroise Méjean, réaffirmant l’attachement du parti à la « moralisation de la vie politique ». M. Méjean a notamment dit regretter que des dirigeants « y compris au sein de [sa] famille politique » aient critiqué les réquisitions, particulièrement le risque d’une inéligibilité immédiatement exécutoire, contre Marine Le Pen dans le procès des assistants parlementaires (Rassemblement national) au Parlement européen. Ces propos visaient sans le nommer Gérald Darmanin, absent de ce conseil national auquel ont en revanche assisté Bruno Le Maire ou encore Richard Ferrand. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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