Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Emmanuel Macron lors d’un discours au sommet du G20, à Rio de Janeiro, le 19 novembre 2024. LUDOVIC MARIN / AFP Dans une vidéo tournée mercredi 20 novembre à Rio de Janeiro et qui circule sur les réseaux sociaux, le président français, Emmanuel Macron, a estimé que les responsables haïtiens qui ont limogé Garry Conille, nommé premier ministre il y a cinq mois pour tenter de stabiliser le pays, étaient « complètement cons ». Sur ces images tournées en marge du G20, en dehors de la présence de la presse, avant son départ vers le Chili, le chef de l’Etat répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpellait « de manière insistante », en l’accusant lui et la France « d’être responsables de la situation en Haïti ». « Là, franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic », lui répond Emmanuel Macron. « Et là, ce qu’ils ont fait, le premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré ! », a-t-il ajouté, en référence au limogeage de Garry Conille par le conseil présidentiel de transition haïtien. « C’est terrible. C’est terrible. Et, moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le premier ministre était formidable », poursuit-il, avant que la vidéo s’interrompe. Emmanuel Macron a ensuite mentionné la crise haïtienne jeudi lors d’un discours sur la relation avec l’Amérique latine prononcé devant le Congrès du Chili à Valparaiso. « La France continuera d’apporter son soutien au peuple haïtien et de soutenir toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et recréer un chemin vers une situation politique stable. Les Haïtiens le méritent », a-t-il déclaré. En proie à des crises politique, sécuritaire, socioéconomique et humanitaire, attisées par la violence des gangs qui contrôlent 80 % de la capitale, Port-au-Prince, ce pays des Caraïbes est en plein chaos. La décision de démettre Garry Conille de ses fonctions est survenue le 10 novembre alors que le Conseil de transition souhaitait changer des responsables des ministères de la justice, des finances, de la défense et de la santé, contre son avis. Pour Garry Conille, « la résolution du Conseil présidentiel de transition (…) est clairement entachée d’illégalité ». Lire aussi le reportage | Article réservé à nos abonnés En Haïti, la justice démunie face aux gangs Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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