Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english Au soir du second tour des élections législatives, le 7 juillet, il a créé la surprise en devançant le député sortant « insoumis » Michel Sala. Alexandre Allegret-Pilot, candidat d’A droite ! avec Eric Ciotti, parachuté en dernière minute, venait d’être élu député de la 5e circonscription du Gard. En l’espace de quelques jours, le nouveau député, jusqu’alors inconnu en terres gardoises, est parvenu à cristalliser les attentions du milieu politique local, à la suite des récentes révélations du Monde. Un article paru le 11 juillet dévoile d’abord l’aide de 1,3 million d’euros qu’il avait accordée à une société inexistante. Un second article, en date du 18 juillet, vient conforter les soupçons pesant sur ce haut fonctionnaire du ministère de l’économie. « Ça commence à faire beaucoup. Cette situation est insupportable pour notre région, beaucoup de gens ont le sentiment que ce député ne leur correspond pas », estime Michel Sala, qui dit recevoir des appels de militants « touchés et déçus pour notre territoire ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Alexandre Allegret-Pilot, député LR-RN du Gard, suspecté d’avoir tenté d’abuser un vigneron en détresse Ajouter à vos sélections A Alès, sous-préfecture du Gard, un homme s’est mis en tête de faire annuler l’élection du parlementaire d’extrême droite. Avocat au barreau d’Alès depuis trente-deux ans (dont deux ans en tant que bâtonnier, en 2006 et 2007), Nordine Tria a déposé, le 16 juillet, un recours devant le Conseil constitutionnel. Celui qui, par ailleurs, s’est présenté en tant que candidat de la société civile sur cette même circonscription, obtenant 1,1 % au premier tour, revendique l’inéligibilité du député, pour les fonctions professionnelles qu’il occupait durant la campagne électorale. « Une question de déontologie et de transparence » « Je considère que son élection est entachée d’irrégularités », explique le Gardois, d’après l’article LO. 132 du code électoral, qui définit plusieurs fonctions publiques non cumulables avec celles de parlementaire élu. Sur plusieurs pages, M. Tria détaille que « l’examen de la situation dans laquelle s’est trouvé M. Allegret-Pilot, jusqu’au 5 juillet 2024 au moins, soit la veille de l’élection, révèle que, durant cette période, il était en capacité d’intervenir en qualité de chef de la mission de restructuration des entreprises et délégué interministériel adjoint aux restructurations d’entreprises auprès d’électeurs de la circonscription ». Il poursuit : « Ses fonctions lui confèrent une autorité et des responsabilités qui le rendent inéligible. En position de chef de service des administrations civiles de l’Etat, il a autorité sur des antennes régionales (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités d’Occitanie par exemple) et donc le département concerné, ce qui constitue selon moi un motif d’inéligibilité. » Il vous reste 41.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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