Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english François Asselin, à Paris, le 17 janvier 2025. BERTRAND GUAY/AFP Modestie – ou pudeur – oblige, François Asselin ne s’attribue pas à lui seul de mérite. Après dix années passées à la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), la principale réussite dont il fait état est le fruit d’une œuvre « collective » : il pense que, grâce à son action et à celle des autres dirigeants de son mouvement, les patrons de société comptant de 10 à 250 salariés sont désormais « un peu plus compris » par le reste de la population. Alors qu’un scrutin doit avoir lieu, mardi 21 janvier, pour désigner son successeur, le sexagénaire quitte la présidence d’une organisation qui est parvenue à titiller son « grand frère », le Medef, mais pas au point de lui subtiliser le leadership. Elu en janvier 2015 à la place de Jean-François Roubaud, M. Asselin s’est donné comme objectif de transformer sa confédération, fréquemment associée à la figure du petit patron atrabilaire. « On savait s’opposer, dans cette maison, mais on ne savait, souvent, pas proposer », résume-t-il. Le changement s’est opéré dans plusieurs directions. La vitrine, tout d’abord, avec un nouveau logo et une nouvelle enseigne : début 2017, la Confédération générale des PME est devenue CPME – tout court. Une retouche très discrète de sa carte d’identité. Tellement discrète, d’ailleurs, que les services de Matignon l’ont oubliée quand ils ont notifié aux journalistes que le premier ministre, François Bayrou, recevait, le 7 janvier, M. Asselin en tant que « président de la CGPME »… Il vous reste 80.76% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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