Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english La secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier (à droite), et la présidente du groupe parlementaire des Ecologistes, Cyrielle Chatelain (à gauche), s’adressent à la presse après avoir rencontré le ministre de l’économie, Eric Lombard, et la ministre en charge des comptes publics, Amélie de Montchalin, lors d’une session de consultation sur le budget de la France, à Bercy, Paris, le 8 janvier 2025. BERTRAND GUAY / AFP Le ministre de l’économie, Eric Lombard, et la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, vont recevoir conjointement les représentants des Ecologistes, du Parti communiste (PCF) et du Parti socialiste (PS), pour discuter du budget 2025, mercredi 8 janvier au soir. L’annonce a été faite par la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, peu avant que la réunion ne se tienne. De premiers représentants des délégations sont arrivés à Bercy vers 19 h 45, a constaté l’Agence France-Presse sur place. « On n’a pas de choses concrètes » à annoncer, a déclaré Mme Tondelier à l’issue d’une réunion d’une heure et demie au ministère, à laquelle les écologistes étaient conviés, comme l’ensemble des forces politiques jusqu’à la semaine prochaine, pour évoquer le futur projet de loi de finances. « On a accepté de rester pour une autre réunion de travail ce soir, qui était prévue avec le Parti socialiste, auquel le Parti communiste et les Ecologistes vont se joindre parce qu’on estime aussi que l’union fait la force », a-t-elle ajouté. Le ministère n’a pas confirmé la réunion, mais les représentants présents dans le hall de Bercy au moment de la déclaration de Mme Tondelier ne les ont pas démentis. Elle a déclaré que le but de la réunion était de pouvoir « enfin entrer dans le détail, point par point, ligne par ligne, avec des chiffres, avec des engagements ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Budget 2025 : les socialistes négocient un accord avec le gouvernement Bayrou Lire plus tard « L’abrogation de la réforme des retraites est une condition nécessaire », a ajouté Marine Tondelier, qui attend cependant aussi d’autres « gestes forts » du gouvernement Bayrou sur des sujets comme les services publics, l’industrie, l’école, la santé ou les recettes. Sur les retraites, « nous avons fait masse dans la rue, nous avons fait masse dans l’Hémicycle, nous avons fait masse en signant des pétitions, et il nous paraît important de continuer à insister, quitte à être très, très lourds sur ce point, jusqu’à la victoire », a-t-elle prévenu. Edouard Philippe prêt à accepter un « effort » « un peu moindre » « En termes de méthode, a estimé Marine Tondelier, il est en train de se passer des choses qui ne se sont jamais passées en France. On est dans une situation inédite qui est grave, et donc à circonstances exceptionnelles, solutions exceptionnelles. Mais ça ne veut pas dire qu’on sera plus cléments et qu’on s’apprête à abandonner les raisons pour lesquelles on s’est engagés. » La France insoumise (LFI) n’avait pas souhaité participer aux rendez-vous organisés par Bercy et ne fait pas partie de la réunion de mercredi soir. Le président « insoumis » de la commission des finances de l’Assemblée, Eric Coquerel, est cependant attendu jeudi pour un rendez-vous avec les ministres dans le cadre de ces rencontres. Mercredi soir, l’ex-premier ministre Edouard Philippe, président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle, s’est dit de son côté prêt, mercredi, à accepter un « effort » budgétaire « un peu moindre » s’il permet de conserver la « stabilité politique » et d’éviter ainsi une deuxième motion de censure sur un projet de loi de finances. « Je peux concevoir qu’il y a avantage et un intérêt pour le pays à conserver cette stabilité politique et à ne pas avoir une deuxième motion de censure sur un deuxième projet de loi de finances », en assouplissant l’objectif initial de déficit pour cette année de 5 % à 5,4 %, a-t-il affirmé sur France 2. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Premier conseil des ministres pour le gouvernement de François Bayrou, au pied de l’« Himalaya » budgétaire Lire plus tard Interrogé sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites pour obtenir notamment des députés socialistes qu’ils ne votent pas une autre motion de censure, l’ancien premier ministre a estimé qu’il s’agissait d’une « mauvaise idée ». « Je suis en tout cas très convaincu que ce n’est pas le bon instrument. Mais je comprends que le gouvernement soit tenu d’écouter tout le monde et d’essayer de construire quelque chose », a-t-il ajouté, au lendemain de sa rencontre à Bercy avec les ministres. Newsletter « Politique » Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique S’inscrire « Je n’ai pas des obsessions de comptable, j’ai des obsessions de souveraineté, d’autorité de l’Etat et d’indépendance de la France », a ajouté M. Philippe. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le gouvernement vise désormais un déficit public à 5,4 % du PIB en 2025 Lire plus tard Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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