Summarize this content to 2000 words in 6 paragraphs in english L’antenne de l’office du tourisme de Paris, quai Jacques-Chirac, à Paris (15ᵉ), le 30 juillet 2024. ANDREA SAVORANI NERI/IMAGO VIA REUTERS Les offices du tourisme servent-ils encore à quelque chose ? Cette question est relancée à l’occasion de la fermeture définitive, dimanche 12 janvier, du dernier bureau restant de l’office du tourisme de Paris. Terminé la boutique avec ses conseillers, ses brochures, ses plans de Paris et ses mugs souvenirs de la capitale : l’office continuera d’assurer ses missions, mais au moyen de son site Web, de son application numérique et des réseaux sociaux. Cette décision, venant de la part de la première destination touristique mondiale (environ 50 millions de visiteurs par an en Ile-de-France), peut surprendre. En particulier à un moment où Paris mise sur l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques pour attirer des visiteurs. En outre, des offices du tourisme physiques continuent d’exister dans de nombreuses capitales européennes, comme Londres, Madrid ou Rome – ces villes disposent même de plusieurs bureaux. C’était d’ailleurs le cas de Paris il y a peu encore. Début 2017, l’office du tourisme – son nom officiel est Paris je t’aime – comptait cinq bureaux, qui avaient accueilli 424 000 personnes. Leur fréquentation déclinante, associée à des charges importantes, a conduit à leur fermeture. En réalité, la bonne formule pour attirer les visiteurs et y développer une activité commerciale, dans un contexte bouleversé par le foisonnement de l’information sur Internet, n’a pas été trouvée. Il vous reste 64.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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